L'aventure Triathlon a commencé en 2010.

Apres un premier CD, je m'aligne très vite sur l’Ironman de Nice 2010 que je termine en 12h03.

Et Embrun en 2010 et 2012 que j’abandonne à 2 reprises.

Après mon 2eme Embrun, je me focalise sur des Halfs sans objectif particulier, juste l’envie de se surpasser et de s’amuser entre potes.

Quelques places correctes sur des épreuves mineures, des chronos intéressants en CAP avec un 1h17 sur semi et 3h16 sur marathon mais rien de plus.

 

 emmanuel giubilato 2015 800pxEn mai 2014, avec un nouveau vélo de CLM et sur les conseils de mon ami Yann, je rejoins aussi l’écurie Trycoaching. Une première pour moi puisque je n’ai jamais travaillé avec un coach. Mais l’approche très analytique et « scientifique» de Jo me convient parfaitement. Il met en place un programme personnalisé qui tient compte de mon travail professionnel, des mes points forts/faibles et des mes objectifs; je souhaite me qualifier pour les championnats du monde 70.3, j’ai coché Wiesbaden mi aout. Avant ça le Half de Compiègne pour se mettre en jambes ; je finis 4ème au scratch perdant le podium dans les 200 derniers mètres…

Après 2 mois d entrainement avec Jo et un plan de course précis (allure + alimentation), les effets se font tout de suite sentir !

A Wiesbaden au mois d’aout, je décroche ma qualification pour les Mondiaux 70.3 qui ont lieu à Zell am See en 2015. La saison ne s’arrête pas la puisque j’ai un dossard pour le marathon de NY qui a lieu en Novembre. Nous axons la préparation sur la CAP avec pour objectif de passer sous les 3h voir 2h55. Lors de ma première tentative, j’avais explosé au 35ème pour finir en 3h16.  

 Le jour de la course je rencontre des conditions difficiles avec un fort vent de face mais je suis à la lettre le plan fixé par Jo pour finir en 2h56, objectif  atteint !

2015, le billet pour les mondiaux 70.3 déjà en poche, je peux me concentrer sur mon retour sur la distance IRONMAN (qui ne m’a pas trop réussi par le passé avec 2 abandons en 3 courses) avec comme objectif une qualification pour Hawaii.

Après quelques semaines de flottement suite au marathon de NY, Jo m annonce fin décembre qu’il va falloir « vivre triathlon » pour espérer se qualifier. En gros dodo, boulot, training, avec peu de temps pour d’autres activités au vu de mon job qui me prend une cinquantaine d’heures par semaine. Une fois de plus il construit mon programme d’entrainement à la carte en fonction des déplacements pro fréquents à l’étranger.

Première étape le semi de Nogent. Nous axons pendant quelques semaines la préparation sur cette épreuve car je souhaite absolument faire mieux qu’en 2013 et aussi pour emmagasiner de la confiance. Pendant 3 semaines je souffre comme rarement en CAP sur des terribles séances au seuil mais le résultat est une fois de plus au rendez-vous : 1h15. Quelques semaines plus tard, je fais top 10 au duathlon de Douai après être arrivé sur la course affaibli par un coup de froid en début de semaine.

L’Ironman de Bolton approche ! La préparation s’est bien déroulée ; les indicateurs sont au vert sur mes 2 disciplines de prédilection ; le vélo et la CAP. Mais durant la semaine qui précède, sur les dernières séances, j’ai l impression de ne pas avoir de bonnes jambes, Jo toujours présent, me rassure ; avec encore quelques jours d'affutage, je serai au top dimanche selon lui ! Il fixe minutieusement la stratégie de course qui doit me permettre de décrocher le précieux sésame : un vélo « conservateur » pour finir fort en CAP. Je suis le plan de course à la lettre en terme d’intensité d’effort et d’alimentation/hydratation. Je sors la course parfaite le jour J avec un marathon, malgré le dénivelé, que je boucle en 3h16, un chrono, qui me semblait encore inatteignable sur IM il y a quelques temps. J’empoche avec cette 5ème place dans ma catégorie (23ème au scratch) mon billet pour KONA.  Sa préparation a une fois de plus payé !

Quelques semaines après Bolton, je participe aux Mondiaux 70.3. Jo me prévient que je ne serai pas en grande forme car pas encore assez remis de mon IM, mais c’est pas grave, je suis encore sur mon petit nuage après ma perf anglaise. Et cette  course n’est plus qu’une étape intermédiaire avant KONA. Je finis cette fois loin au classement, les jambes ne sont pas au rendez-vous et c’est confirmé, je n’aime pas la chaleur !

KONA. Avec Jo, nous décidons de repartir sur le même plan de course qui m’a permis de me qualifier : une course patiente avec un vélo tout en retenue pour finir fort à pied afin de passer sous les 10h. Je pose le vélo en 5h05 en ayant roulé assez « cool », le début du marathon se déroule bien mais dans cette fournaise je commence à beaucoup trop boire de coca et d’eau glacée, une erreur de débutant (Jo m’avait prévenu pour l’eau !). Arrivé au semi, je me suis bloqué l estomac, la machine se dérègle, je finis sur un très décevant marathon et avec un temps général de 10h36. Il me faudra revenir à Kona, ca sera sans aucun doute avec Jo!


 

Pour résumer, Jo c’est :

-       Une approche très personnalisée avec des plans d’entrainement pointus qui tiennent compte du niveau, des objectifs et l’emploi du temps (merci pour toutes les modifications en raison de mes nombreux déplacements pro de dernière minute!)

-       une approche scientifique, une fine analyse des entrainements, un travail précis et un haut niveau de connaissance

-       des stratégies de course minutieuses ; allure, gestion de l’effort, alimentation et hydratation, sans une bonne maitrise de ces deux derniers paramètres, une performance sur IM est inenvisageable. Jo sait aussi parfaitement guider ses athlètes sur ces aspects.

-       un groupe d’entrainement de qualité (il suffit de voir le nombre de qualifiés pour Hawaï cette année) au sein duquel il règne une super ambiance.

Encore une fois un grand merci pour m’avoir permis d’atteindre tous ces objectifs, certains comme KONA, qui me semblaient irréalisables lorsque j’ai commencé le triathlon!