NOUS NE SOMMES PAS DES MACHINES

S’entrainer en omettant de prendre en compte les à-côtés (fatigue engendrée par travail/ famille/ extra etc…) et son état de fatigue centrale (nerveuse) du jour, est une grosse erreur.

Le principe physiologique (très simplifié) est le suivant:

Tous mouvements (contractions musculaires), toutes prises de décision, etc… , sont commandés par votre cerveau (de manière consciente ou inconsciente) qui est en permanence entre analyses des messages nerveux afférents (retour d’informations provenant de capteurs sur la « situation » de votre corps) et envoi de messages nerveux efférents (envoi d’informations (ex: « pédaler plus fort » = intensités de l’influx nerveux plus important pour les groupes musculaires concernés) suite au traitements des informations internes, externes et des motivations)

Cette théorie du « gouverneur central » de Tim Noakes a remis le cerveau au cœur de la performance sportive là où précédemment l’analyse a été pendant des dizaines d’années axée principalement sur l’analyse des échanges gazeux et analyse de lactatémie sans mettre le cerveau au cœur de la performance.

Un des nombreux principes qui découle de cette théorie de la physiologie à l’effort:

Cette « capacité nerveuse » à « envoyer de l’influx » est largement influencée par l’état fonctionnel de votre cerveau, de votre « gouverneur central », et donc dépendante de votre fatigue centrale du moment.

Une mauvaise nuit, une grosse semaine de travail, une maladie, de l’anxiété, etc… tout cela impacte votre « capacité nerveuse ». Au quotidien vous devez le prendre en compte dans la réalisation de vos entrainements et ne pas tomber dans le piège du « no pain no gain »

L’importance de la phase d’affutage est considérable dans ce cadre pour perfer le jour J: conserver les qualités physiques développées tout en faisant remonter au maximum votre « capacité nerveuse »

surentrainment